Agneau

Comparé au porc, au bœuf, au veau et au poulet, l’agneau a plutôt un rôle secondaire dans notre alimentation. Chaque Suisse consomme chaque année un peu plus d’un kg d’agneau, ce qui représente u

Ce rôle secondaire s’explique par des préjugés injustifiés. En effet, ce n’est pas la viande d’agneau, mais la graisse de celle de mouton qui peut parfois avoir un goût désagréable.

La viande d’agneau, autrement dit d’animaux âgés de 12 mois au maximum, contient de précieuses protéines facilement exploitables par le corps humain. En plus de sa saveur corsée, c’est une excellente source de fer et de zinc et une viande riche en vitamines.

En Suisse, quatre races principales sont élevées  : le blanc des Alpes, l’Oxford, le brun noir du pays, et le nez noir du Valais. Le nez noir du Valais est la seule race a être originaire de Suisse : on la trouve principalement dans le Haut-Valais. La moitié des moutons de Suisse sont élevés dans les cantons du Valais, des Grisons, de Berne et de St-Gall.

Le nez noir du Valais

Pour satisfaire les besoins du marché, les éleveurs de moutons choisissent de plus en plus d’animaux avec beaucoup de viande. Dans ce contexte, à côté des races principales déjà citées, la Fédération suisse d’élevage ovin reconnaît également les races suivantes : le Charollais suisse, l’Île-de-France suisse, le dorper et le texel.

Le dorper

Le texel

En Suisse, on compte plus de 450’000 moutons et 11’000 personnes qui travaillent à leur élevage. Environ la moitié de la viande d’agneau consommée en Suisse est de production indigène. Les moutons mettent généralement bas entre décembre et mars. Les principales périodes d’abattage se situent en automne et aux environs de Pâques. L’offre est le plus souvent complétée par de la viande provenant de pays ne connaissant pas de fluctuations saisonnières (Australie, Nouvelle-Zélande).